Titre : |
Santé mentale : quelle place pour les fous ? |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Nicole KOECHLIN, Auteur |
Editeur : |
Paris : Erès |
Année de publication : |
2006 |
Collection : |
Journal français de psychiatrie num. N°27 |
Importance : |
pp. 35-37 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BDSP402 Définition / Langage / Psychiatrie / Représentation maladie / Santé mentale#4-2006
|
Index. décimale : |
2-6-A Processus psychopathologiques |
Résumé : |
"Il n’y a pas si longtemps, nous les psychiatres, les soignants en psychiatrie, nous étions spécialistes de la maladie et de la lutte contre les maladies mentales. Nous avions notre rôle, et notre responsabilité dans cette lutte, dans la relation singulière avec le patient comme au travers de l’institution.... Mais d’où vient que nous ayons pu nous croire tout prêts à quitter la psychiatrie pour nous embarquer vers la santé mentale...Ce glissement sémantique peut nous en révéler sur un changement de point de vue de notre profession, la tentation de ne plus être des soignants avec leurs responsabilités et leurs incertitudes, mais des scientifiques qui mesurent et évaluent. Le sens existentiel, voilà, c’est cela que nous risquons de perdre... La santé devient quelque chose de voulu. Ainsi l’individu devient le premier responsable de sa santé, et le malade logiquement le premier coupable...." (Extrait) |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2006-4-page-35.htm |
Format de la ressource électronique : |
HTML |
Santé mentale : quelle place pour les fous ? [document électronique] / Nicole KOECHLIN, Auteur . - Paris : Erès, 2006 . - pp. 35-37. - ( Journal français de psychiatrie; N°27) . Langues : Français ( fre)
Catégories : |
BDSP402 Définition / Langage / Psychiatrie / Représentation maladie / Santé mentale#4-2006
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Index. décimale : |
2-6-A Processus psychopathologiques |
Résumé : |
"Il n’y a pas si longtemps, nous les psychiatres, les soignants en psychiatrie, nous étions spécialistes de la maladie et de la lutte contre les maladies mentales. Nous avions notre rôle, et notre responsabilité dans cette lutte, dans la relation singulière avec le patient comme au travers de l’institution.... Mais d’où vient que nous ayons pu nous croire tout prêts à quitter la psychiatrie pour nous embarquer vers la santé mentale...Ce glissement sémantique peut nous en révéler sur un changement de point de vue de notre profession, la tentation de ne plus être des soignants avec leurs responsabilités et leurs incertitudes, mais des scientifiques qui mesurent et évaluent. Le sens existentiel, voilà, c’est cela que nous risquons de perdre... La santé devient quelque chose de voulu. Ainsi l’individu devient le premier responsable de sa santé, et le malade logiquement le premier coupable...." (Extrait) |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2006-4-page-35.htm |
Format de la ressource électronique : |
HTML |
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