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La Place du sujet dans les pratiques soignantes contemporaines: Dossier / Patrick BEN SOUSSAN / Toulouse : Erès (2019)
Titre : La Place du sujet dans les pratiques soignantes contemporaines: Dossier : Welcome to the century of the patient! Type de document : document électronique Auteurs : Patrick BEN SOUSSAN, Auteur ; Walter HESBEEN, Auteur ; et al, Auteur Editeur : Toulouse : Erès Année de publication : 2019 Collection : Cancer(s) et psy(s) num. N°4 Importance : pp. 13-122 Langues : Français (fre) Catégories : BDSP402
Cancer / Ethique / Expert / Information malade / Partage information#4-2006/ Relation médecin malade / Relation soignant soigné / Représentation#3-2001.Index. décimale : 1-1-D Relations de soins Résumé : Plusieurs articles composent le dossier sur la place du patient, sa reconnaissance et l'humanisme de sa prise en charge. "L'’homme malade, s’interroge Valérie Gasne, est-il condamné à se situer dans cette dichotomie, où il confie son corps et sa maladie à la médecine fondée sur les preuves, et garde par devers lui ce qui échappe aux études comparatives : sa subjectivité, ses ressentis, ses angoisses…? Au nom d’une politique sanitaire néolibérale toujours plus sophistiquée, Aline Sarradon-Eck nous rappelle qu’aujourd’hui « on parle du patient comme d’un individu informé, acteur de ses soins, autonome, empowered, expert, partenaire, ressource, chercheur, enseignant, pair-aidant, e-patient… Toutes déclinaisons témoignant de la valeur cardinale d’autonomie dans le champ de la santé dans un contexte d’aspiration à une démocratie en santé » ...D’un paternalisme outrancier, le monde médical est passé à l’ultramoderne, laissant pour autant toujours le patient dans sa solitude. C’est seulement après cette spécialisation à outrance de la médecine qu’on a cherché à revenir à des valeurs plus humanistes, à la prise en compte de la personne malade dans sa globalité comme il est courant de le dire...Ainsi, de nos jours, un malade peut quasiment être suivi à travers son dossier médical ; il est devenu presque superflu de l’ausculter, le palper, le toucher et beaucoup s’en étonnent ou s’en plaignent. Selon Walter Hesbeen : « L’efficacité remarquable acquise au gré du temps sur l’objet qu’est la maladie a ainsi pu conduire à délaisser le sujet qu’est le malade et la manière singulière que celui-ci a de vivre ce qu’il a à vivre. Or, aujourd’hui, nous assistons à une forme de mouvement de rattrapage par lequel les femmes et les hommes nécessitant des soins se montrent en attente d’une double excellence, celle des actes posés ainsi que celle de l’attention qui leur est portée...Selon Michel Caillol « la pratique soignante, si elle se veut éthique, doit subtilement osciller entre la subjectivité – le plus souvent – et l’objectivité – seulement lors de la dimension technique du soin – sans jamais rester dupe qu’il s’agit là d’une construction intellectuelle qui n’est qu’un moyen pour permettre au soignant d’être efficient..." (Extraits). Dossier accessible via l'identification à la BU La Place du sujet dans les pratiques soignantes contemporaines: Dossier : Welcome to the century of the patient! [document électronique] / Patrick BEN SOUSSAN, Auteur ; Walter HESBEEN, Auteur ; et al, Auteur . - Toulouse : Erès, 2019 . - pp. 13-122. - (Cancer(s) et psy(s); N°4) .
Langues : Français (fre)
Catégories : BDSP402
Cancer / Ethique / Expert / Information malade / Partage information#4-2006/ Relation médecin malade / Relation soignant soigné / Représentation#3-2001.Index. décimale : 1-1-D Relations de soins Résumé : Plusieurs articles composent le dossier sur la place du patient, sa reconnaissance et l'humanisme de sa prise en charge. "L'’homme malade, s’interroge Valérie Gasne, est-il condamné à se situer dans cette dichotomie, où il confie son corps et sa maladie à la médecine fondée sur les preuves, et garde par devers lui ce qui échappe aux études comparatives : sa subjectivité, ses ressentis, ses angoisses…? Au nom d’une politique sanitaire néolibérale toujours plus sophistiquée, Aline Sarradon-Eck nous rappelle qu’aujourd’hui « on parle du patient comme d’un individu informé, acteur de ses soins, autonome, empowered, expert, partenaire, ressource, chercheur, enseignant, pair-aidant, e-patient… Toutes déclinaisons témoignant de la valeur cardinale d’autonomie dans le champ de la santé dans un contexte d’aspiration à une démocratie en santé » ...D’un paternalisme outrancier, le monde médical est passé à l’ultramoderne, laissant pour autant toujours le patient dans sa solitude. C’est seulement après cette spécialisation à outrance de la médecine qu’on a cherché à revenir à des valeurs plus humanistes, à la prise en compte de la personne malade dans sa globalité comme il est courant de le dire...Ainsi, de nos jours, un malade peut quasiment être suivi à travers son dossier médical ; il est devenu presque superflu de l’ausculter, le palper, le toucher et beaucoup s’en étonnent ou s’en plaignent. Selon Walter Hesbeen : « L’efficacité remarquable acquise au gré du temps sur l’objet qu’est la maladie a ainsi pu conduire à délaisser le sujet qu’est le malade et la manière singulière que celui-ci a de vivre ce qu’il a à vivre. Or, aujourd’hui, nous assistons à une forme de mouvement de rattrapage par lequel les femmes et les hommes nécessitant des soins se montrent en attente d’une double excellence, celle des actes posés ainsi que celle de l’attention qui leur est portée...Selon Michel Caillol « la pratique soignante, si elle se veut éthique, doit subtilement osciller entre la subjectivité – le plus souvent – et l’objectivité – seulement lors de la dimension technique du soin – sans jamais rester dupe qu’il s’agit là d’une construction intellectuelle qui n’est qu’un moyen pour permettre au soignant d’être efficient..." (Extraits). Dossier accessible via l'identification à la BU